Cyclamed à Saint-Pierre et Miquelon : élaboration d’un plan de gestion responsable des médicaments non utilisés

Cyclamed représenté par son directeur Laurent Wilmouth s’est rendu sur le territoire de Saint-Pierre et Miquelon, archipel situé dans l’Atlantique nord, avec les éco-organismes SOREN, CYCLEVIA et VALDELIA. L’objectif ? Élaborer un plan d’actions efficace et adapté pour une gestion responsable des déchets sur ce territoire.

Saint-Pierre et Miquelon, une collectivité d’outre-mer française se distingue par sa taille (tout petit archipel d’îles totalisant 242 km2) et son éloignement de la métropole (situé à 4 000 km de la France). Si l’archipel fait des efforts en matière de prévention et de tri des déchets, force est de constater que l’élimination de ses déchets est problématique : on y trouve une décharge littorale où sont brûlés régulièrement à ciel ouvert les déchets du type ordures ménagères. Le directeur de Cyclamed nous explique les premières actions mises en place.

« Ce déplacement qui a eu lieu sur 4 jours, a permis de rencontrer les acteurs locaux autour du déchet, ainsi que toutes les parties prenantes et notamment les administrations que sont les 2 collectivités locales et le conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon » explique Laurent Wilmouth. « On a immédiatement constaté que ce territoire possède encore une gestion des déchets type ordures ménagères avec décharge à ciel ouvert et brûlage régulier de ces déchets avec toutefois la présence d’une déchèterie à proximité, où des flux spécifiques sont collectés (papiers, cartons, ampoules, peintures, vêtements, …). Toutefois, dans le cas de notre éco-organisme, les médicaments non utilisés (MNU) sont bien collectés par la pharmacie de l’hôpital, qui possède un statut semi privé, ainsi que par la pharmacie privée de Saint-Pierre. Une rencontre avec les responsables et dirigeants de l’hôpital de Saint-Pierre et Miquelon a permis de mettre à plat la collecte actuelle de MNU (Médicaments Non Utilisés) et l’actuel fonctionnement de celle-ci. »

Malgré une organisation moins structurée qu’en métropole, les capacités d’adaptation et surtout la volonté des parties-prenantes de trouver des solutions pérennes et dans de courts délais sont à souligner. Laurent Wilmouth détaille que « l’hôpital, qui n’est habituellement pas un partenaire pour Cyclamed, s’est engagé auprès de l’éco-organisme à fournir un espace foncier à côté de sa pharmacie, permettant ainsi la mise en place de containers de 20 pieds de façon permanente. La pharmacie pourra stocker progressivement les MNU collectés et mis directement dans les réceptacles de collecte de Cyclamed, au fur et à mesure évitant ainsi d’emboliser la partie stockage de la pharmacie hospitalière. »

Par ailleurs, lors du déplacement, un accord de principe a été acté qui permettra le retour des MNU, classés déchets non dangereux, via un transit par Halifax, pour ensuite être acheminés jusqu’en Métropole. Ainsi, un premier retour des MNU doit avoir lieu avant la fin de l’année 2023, le volume et le poids de ces MNU rapportés permettront pour la première fois, d’évaluer précisément le taux de collecte de ces MNU et ainsi de comparer ce territoire avec l’hexagone.

Enfin, et c’est important de le partager, le tri préalable des boites et notices en papier est assuré à 100 % par les écocitoyens de l’archipel. On leur dit bravo !

 Vous pourrez lire ici un exemple d’ancrage du réflexe Cyclamed  dans les territoires ultramarins.

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