« Préserver l’environnement » est la première motivation qui incite les Français à trier et à rapporter leurs MNU en pharmacie

C’est ce que révèle l’Institut de sondage BVA qui se penche chaque année sur le comportement des Français vis-à-vis du tri et du retour en pharmacie des Médicaments Non Utilisés (MNU).

 Menée auprès d’un échantillon représentatif de 2 361 personnes[1], l’étude 2023 observe également un acte de plus en plus ancré chez nos concitoyens et un rôle prépondérant du pharmacien en faveur du geste Cyclamed. Cette  enquête fait état, pour la première fois, de la fréquence du dépôt des MNU en pharmacie dans l’année.

A retenir :

  • 83 % des Français déclarent déposer leurs Médicaments périmés ou Non Utilisés (MNU) chez le pharmacien avec une fréquence établie de :
  • 31 % : 1 fois par an
  • 26 % : environ 2 à 3 fois par an
  • 18 % : 2 à 3 fois par mois
  • 7 % : 1 à 2 fois par semaine

Cet acte est davantage ancré auprès des 50-64 ans (89 %), 65 ans et plus (90 %).

 

  • Les motivations invoquées 

La « préservation de l’environnement » est la première motivation, pour 80 % des personnes interrogées et la « sécurité sanitaire » est pour 68 % des Français la 2ème motivation. Ce geste permet effectivement d’éviter les risques d’ingestions accidentelles de médicaments par les enfants ou les confusions médicamenteuses par les seniors.

Enfin, 51 % des Français qui rapportent leurs MNU en pharmacie, sont guidés par leur volonté de protéger, autant l’un que l’autre, à la fois l’environnement et la sécurité sanitaire domestique.

 

  • Un tri affiné des médicaments et des emballages en forte progression

Depuis plusieurs années, Cyclamed incite les particuliers à effectuer, au sein de leur domicile, un tri affiné. Cette séparation des emballages vides de médicaments, de leurs étuis et notices mis dans le tri sélectif, permet un recyclage matière, avant de rapporter les MNU chez le pharmacien

Parmi ceux qui rapportent leurs MNU, ce geste atteint le score de 64 % (dont 40 % de « toujours »). Cette habitude est plus marquée auprès des 18-24 ans ainsi que dans certaines régions :

  • Pays de la Loire (72 %),
  • Bourgogne (72 %),
  • Languedoc-Roussillon / Midi Pyrénées (71 %),

Parmi ceux qui rapportent leurs MNU en officine, notons que 86 % des Français mettent l’emballage totalement vide au contact du médicament et qui le protégeait, dans le tri sélectif (ex : blister, flacon, collyre vide…).

 

  • Une notoriété élevée qui se développe grâce aux pharmaciens

7 Français sur 10 déclarent connaître Cyclamed (65 %).

Le premier mode de connaissance est le pharmacien, à hauteur de 40 %, grâce au dialogue entre l’équipe officinale et la patientèle et aux différents supports de communication mis à la disposition des pharmacies en métropole et Outre-mer. [Lien article rôle du pharmacien]

Le caractère utile du dispositif est indéniable, puisque 97 % des Français trouvent « le dispositif indispensable ou utile. En effet, ils considèrent que l’action de Cyclamed contribue à :

  • Éviter que les médicaments finissent dans les décharges (97 %) ;
  • Éviter les risques de pollution de l’eau (95 %) et à protéger l’environnement (95%) ;
  • Limiter les risques d’intoxication (93 %) et éviter un mauvais usage au sein du foyer (94 %).
  • Le « réflexe Cyclamed » : un geste acquis

L’intention de continuer à rapporter leurs médicaments reste particulièrement élevée. En effet, au sein des 83 % de Français qui déposent leurs MNU en pharmacie, 98 % ont l’intention de continuer à le faire. De plus, parmi les 17 % de Français qui ne rapportent jamais leurs MNU, une hausse est à noter, puisque 82 % (vs 76 % en 2022) ont l’intention de le faire à l’avenir. Une volonté plus marquée chez les cadres et dans les communes rurales.

L’étude révèle enfin que 9 Français sur 10 (85 %), contre 81 % en 2022, savent que les pharmaciens ont l’obligation de collecter les MNU. Ainsi, le rôle des équipes officinales dans la communication de proximité est devenu prépondérant et reconnu par le grand public.

[1] Étude BVA 2023 menée auprès d’un échantillon de 2 361 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus en online du 22 février au 3 mars 2023

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