Etude BVA 2021 : les Français et le tri des Médicaments Non Utilisés (MNU)

Etude sociologique 2021 auprès du grand public

UN RETOUR DE PLUS EN PLUS AFFINE DES MNU EN OFFICINE ET UNE CONNAISSANCE EN FORTE HAUSSE GRACE AUX PHARMACIES

Chaque année, depuis 1995, l’Institut BVA mène une étude barométrique auprès du grand public sur les comportements en matière du tri des différents produits et des Médicaments Non Utilisés (MNU). L’étude a été effectuée auprès d’un échantillon de 2 364 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Elle a été menée online du 25 février au 7 mars 2021.

Que retenir de cette étude 2021 ?

Des comportements en matière du tri affiné des MNU de plus en plus ancrés

 Qui dépose ?

9 Français sur 10 (soit précisément 86 %) déclarent déposer leurs Médicaments Non Utilisés (MNU) chez le pharmacien, dont 51 % les rapportent systématiquement.

Parmi eux, 81 % indiquent que c’est toujours la même personne, au sein du foyer, qui se charge de cette action.

Ce geste du retour des MNU en officine est particulièrement ancré auprès des retraités, des plus de 65 ans (93 %). Sur le plan géographique, il est particulièrement effectué par les habitants en milieu rural (93 %), en Bretagne (91 %) et en Centre Val de Loire (91 %).

Cette année, la « protection de l’environnement » est la motivation qui progresse le plus : pour 38 % des personnes (vs 31 % en 2020). Dans une moindre mesure, 14 % le font pour « assurer la sécurité sanitaire » et éviter ainsi les risques d’ingestions accidentelles de médicaments par les enfants ou les confusions médicamenteuses par les seniors. Enfin, 43 % des Français qui rapportent leurs MNU en pharmacie, sont guidés par leur volonté de préserver à la fois l’environnement et la sécurité sanitaire domestique.

Le tri affiné progresse :

Dans la continuité des précédentes études, il est intéressant de constater la nette progression de la séparation des emballages en carton et notices en papier aux fins de recyclage via le tri sélectif, avant de rapporter les MNU chez le pharmacien. Le score atteint 54 % cette année (vs 51 % en 2020). Cette habitude est plus marquée auprès des moins de 35 ans (66 %), des femmes (55 %), dans les régions rurales (59 %) et auprès des cadres (58 %).

Ce geste de tri écologique, effectué au domicile des particuliers, devrait dans l’avenir se déployer, puisque 41 % des autres Français seraient prêts à le faire, auprès des 50-64 ans (45 %), ou les 35 ans et plus (44 %).

L’étude constate cette année une hausse des achats en officine des produits de parapharmacie pour 76 % des Français (vs 73 % en 2020). Ces produits de parapharmacie sont jetés à 47 % dans la poubelle d’ordures ménagères et 36 % les rapportent à leur pharmacien.

Quelle notoriété, quel mode de connaissance et intérêt du dispositif ?

 7 Français sur 10 connaissent Cyclamed (67 %).

Pour la seconde année consécutive, le premier mode de connaissance est le pharmacien, à hauteur de 42 %, grâce au dialogue entre l’équipe officinale et la patientèle et aux différents supports de communication mis à la disposition des pharmacies en métropole et Outre-mer : tampon-encreur, affiche, flyer, vitrophanie, animation, spot…

La télévision, apparait comme le deuxième mode de connaissance : pour 35 % de ceux qui connaissent le dispositif. Les autres modes de connaissance sont représentés par les retombées médiatiques rédactionnelles de nos points presse nationaux et régionaux : 12 % (émissions ou retombées TV, articles de presse écrite (11 %), site Internet et réseaux sociaux (10 %, vs 7 % en 2020), la radio (7 %) …

Le caractère utile du dispositif est indéniable, puisque 95 % des Français trouvent « le dispositif indispensable » (68 %) ou utile (27 %).  En effet, ils considèrent que l’action de Cyclamed contribue à :

  • Protéger l’environnement (93 %) et éviter les risques de pollution de l’eau (92 %).
  • Eviter un mauvais usage au sein du foyer (89 %) et limiter les risques d’intoxication (87 %).
  • Les ¾ des Français (75 %) savent que les MNU éliminés proprement dans le dispositif fournissent également de l’énergie (par incinération) pour éclairer et chauffer des logements ou établissements publics.

 Le « réflexe Cyclamed », un geste acquis

 Enfin, l’intention de dépôt auprès des Français continue d’être élevée. En effet, auprès des 86 % de Français qui déposent leurs MNU en pharmacie : 98 % ont l’intention de continuer à le faire. De plus, parmi les 18 % de Français qui ne rapportent pas encore ou rarement leurs MNU, 75 % ont l’intention à l’avenir de le faire.

Ces résultats confirment une adhésion très large et de plus en plus engagée en faveur de la protection de l’environnement. Ils montrent une fidélisation de la patientèle au retour des MNU en pharmacie avec un tri affiné au domicile, sans leurs emballages en carton et notices en papier qui doivent rejoindre le tri sélectif, pour ne rapporter en officine que les médicaments, sans les produits de parapharmacie.

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